Casa Rural L'Abadia de Santes Creus

• Le nom.

-Dans certains endroits de l'archev�ché de Tarragone la maison où habite Monsieur le cur&eaccute; s'appelle "abadia" alors que dans d'autres villes, elle est dite "rectoría"..

-Au centre de la balustrade du balcon de la chambre de Monsieur le Curé on peut voir un "Bonnet ecclésiastique"en mémoire de sa présence. Sur la balustrade du balcon qui se trouve sur la façade principale, il y a une double croix qui remémore son appartenance au monastère de Santes Creus.

• Histoire de la demeure.

-Le moine qui prenait soin des âmes du territoire de Santes Creus habitait la maison de "la Torre de l'Assumpta" actuellement connue sous le nom de Ca la Bergadana. Après la suppression du couvent en 1835, celui qui resta, en tant que recteur quitta la maison.

-Le désamortissement supposa la privatisation d'une grande partie des bâtiments de l'ancien monastère qui se situaient sur la place. Le besoin d'une paroisse à Santes Creus ainsi que d'un logement pour son curé fit penser à l'abbaye actuelle. La maison se situait juste ' côté de l'église du monastère. Le logement fut inclus dans l'inventaire des biens ecclésiastiques exclus de la saisie selon les accords signés entre le Saint-Siège et le Royaume d'Espagne datés du 25 août 1859 et du 4 janvier 1867 respectivement.

-L'abbaye de Santes Creus ainsi que la maison voisine connue sous le nom de Casas de los monjes jubilados (Maisons des moines retraités) furent construites vers la moitié du XVIIIe. Siècle.

-En 1937 la Generalitat de Catalunya après avoir confisqué l'abbaye de Santes Creus et la maison du Marquis de "Casa Riera" commença un processus de réhabilitation des bâtiments dans l'intention de les utiliser en tant que résidence du Président de la Generalitat de Catalunya. En 1939, après la Guerre Civile les maisons furent restituées à leurs propriétaires légitimes.

• Réhabilitation.

-La maison conçue en tant que logement des moines mis à la retraite se restaura en tenant compte de ces fins qui n' étaient autres que faciliter la vie contemplative et austère de ses habitants, ce qui explique ses proportions, jamais stridentes; la hauteur des plafonds qui empêchait la sensation d'oppression et élevait l'esprit; et l'existence de larges espaces qui permettait aux hôtes de pénétrer dans quelque chose beaucoup plus grande qu' eux-mêmes. Par conséquent, le mobilier ne pouvait être ni luxueux ni abondant ni inutile.

-Ce but a été respecté lors des différentes interventions faites pour les restaurations, toujours les plus strictement nécessaires. Ainsi donc, les planchers, les poutres, portes et fenêtres on été respectés tout comme le bâtiment dans son ensemble.

-Les changements ont été réfléchis et pondérés.